5°D Travail d'écriture sur la saynète
Arthur et Excalibur
Le Roi Arthur est le fils d'Uter Pandragon et de Dame Ygerne. Il est né au château de Tintagel. Il a été confié à Merlin qui a chargé le père de Keu de l'élever.
Lors d'un tournoi, Keu lui demande d'aller chercher une épée restée sous sa tente, mais celle-ci a été volée. Le jeune Arthur ne voulant pas revenir sans l'arme de son "frère" aîné, vit une épée plantée dans une enclume et l'enleva.
Or, cette épée n'était pas une simple épée, mais Excalibur, une épée magique. Elle ne devait être ôtée de cette enclume que par celui qui deviendrait le futur Roi. Personne avant le jeune Arthur n'avait réussi. Alors, jaloux de cet exploit un grand Baron l'interpella :
Baron : Arthur, jeune orgueilleux, comment oses-tu prétendre être notre Roi? Tu n'as aucune expérience, tu es un serviteur du Diable, tes actes ne sèmeront que la désolation et le chaos dans le royaume.
Arthur : Monseigneur, je ne peux répondre à votre insulte, mais, de grâce soyez indulgent envers moi. Je vous promets de mener mon peuple vers la gloire et le richesse car tel est mon devoir.
Baron : Infâme vaurien! Traître! Incapable! Ne dis pas un mot de plus! Et tu oses me donner un ordre! Tu ne méritais pas d'être ici!
Arthur : Je vous en conjure, accordez-moi votre confiance, j'aurai sagesse et puissance nécessaire pour diriger mon pays, car vous me chagrinez fort en parlant ainsi.
Baron : Ne crois pas m'amadouer, ce ne seront pas tes paroles qui te donneront ta couronne. Ecoute-moi bien, je vais mesurer ta force et si elle est supérieure à la mienne je m'inclinerai, sinon ton royaume sera mien et...
Arthur : Continuez, expliquez-vous.
Baron : Arthur, voici les principes : je vais te défier, si je gagne je te ferai couper la tête et je deviendrai le Roi, mais si tu gagnes je te montrerai le respect que je te devrai.
Arthur : Alors, sachez Monseigneur que je sortirai gagnant de ce duel pour défendre mon honneur et celui de mon peuple.
Baron : Toi? Toi! Je te trancherai la tête avant que tu ne puisses bouger. Combattons tout de suite pour que je te fasse taire jeune fou!
Le Baron dégaina son épée et Arthur fit de même. Le Baron, avec une hargne violente, lui donna un coup, mais Arthur l'esquiva de justesse, puis il contre-attaqua en lui infligeant un coup sur la tête. Mais le Baron, tel un fauve qui se jette sur sa proie, l'attaqua de nouveau et le désarma. Il renouvela son acte, mais Arthur, rapide comme l'éclair, évita le coup à nouveau. L'épée du Seigneur vient se planter dans un meuble. Profitant de la situation, Arthur, avec toute son ardeur, lui donne un coup sur la tête avec son bouclier et ramasse son épée. Le duel reprend. Arthur par des coups aussi puissants et vifs que la foudre, blessa le chevalier à de multiples reprises : sur les hanches, sur la tête et sur les bras. Il n'y avait pas un seul endroit de son corps où le sang ne coulait à flot ou qui n'était couvert de blessures profondes. Le Baron affaibli à cause des coups meurtriers de son digne adversaire, essaya de frapper Arthur. Mais ce dernier l'esquiva encore facilement et lui donna un violent coup au niveau des genoux. Le jeune Roi se tenait majestueusement, tel un ours dominant, devant le Baron qui, sentant sa défaite et sa mort proche, implora Arthur :
Baron : Arthur, si tu as la sagesse que tu prétends, épargne-moi. Je demande la grâce d'un Roi et si tu as la pitié de me laisser te servir, alors tu seras le souverain le plus juste et le plus bon du monde.
Arthur : Jure-moi la fidélité et la loyauté d'un vassal à son seigneur et je te laisserai vivant.
Baron : Je le jure par ma foi et te fais le serment de loyalement te servir.
Texte écrit par : Quynh-Huong 5°D