2009 5°B Un drôle de goupil !...
Avec ce travail d'écriture, les élèves de 5°B devaient inventer une nouvelle "branche", une nouvelle aventure, du "Roman de Renart".
Renart et la plume de paon
Au nord de la France, dans une forêt très dense, vivait une famille de goupils, le père nommé Renart, ainsi que sa femme et son fils.
Le renardeau était en âge d'entrer à l'école, et de ce fait, il désirait obtenir la plus belle plume afin d'écrire encore mieux que ses camarades. Renart décida de partir à l'aventure et promit à son fils de lui offrir pour Noël la plus belle plume du comté.
Un beau matin de novembre, Maître Renart prit un chemin au hasard et marcha pendant des heures. Il rencontra une pie à qui il demanda gentiment de lui offrir une de ses plumes. Celle-ci se moqua de lui en volant de toutes ses ailes au-dessus de son museau. Très en colère de ce refus, Renart continua sa route en jurant qu'on ne le tromperait plus.
La nuit tombait, lorsque le goupil entendit des bruits étranges. Il s'approcha et vit un très bel animal qui criait : "Léon!Léon!" Celui-ci faisait une magnifique roue avec ses superbes plumes. Saviez-vous que le paon mâle déploie ses superbes plumes bleues et vertes lorsqu'il veut se faire remarquer par une femelle?
Renart rampa doucement pour ne pas effrayer cette belle bête. Voyant le goupil, le paon cessa sa roue et dit :
"Que me veut ce cruel animal?
-Je t'ai vu faire ta magnifique roue, mais comment fais-tu?"
Le paon répondit :"Toi, tu ne peux pas, ta queue est trop petite."
Alors, le goupil se concentra et dressa les poils de sa queue afin de la gonfler. Le paon rit aux éclats et en voyant une femelle les observer, voulut faire le fier et fit une très jolie roue. Profitant de l'occasion, le rusé arracha une plume du paon et courut à toute allure.
Il était tout près de sa forêt natale, lorsqu'il entendit les chasseurs au loin. De peur que les chiens ne le repèrent, il sauta dans la rivière pour leur échapper.
Hélas, il avait oublié qu'il tenait la plume dans sa gueule. Il rentra chez lui triste et déçu, mais son fils était tellement heureux de le retrouver sain et sauf qu'il en oublia son échec.
Texte écrit par : Dorine 5°B
La course au jambon
Renart se promenait non loin du village et par chance il croisa Ysengrin. A sa grande surprise, Ysengrin tenait un énorme et appétissant jambon, c'était un jambon d'Aoste comme on en trouve rarement : fumé et dodu à point.
Renart ambitieux et alléché par ce jambon, propose à Ysengrin d'aller dans un poulailler pour se régaler davantage. Renart est aussi rusé qu'Ysengrin naïf. Il marchèrent le long des chemins dans la campagne qui entourait ces bois et ces fermes, quand enfin, Renart dit :
"Laissez-moi porter votre jambon par crainte qu'il ne vous abîme le dos.
- Oui, certes, car j'ai un un peu l'échine recroquevillée."
Renart s'empara alors du beau morceau de porc, puis il défia Ysengrin d'arriver le premier à la ferme de Livernan. Le premier arrivé gagnait le jambon. Renart laissa de l'avance au loup pour sa ruse, car en effet, peu de temps après Ysengrin tomba dans un immense tas de bouse de vache et de fumier.
Renart, le jambon à la main riait de toutes ses forces, puis il mangea. Ensuite, tous les animaux de la ferme : Pelé le rat, Roonel le gros chien, Bernard l'âne, Chanteclin le coq, ou encore Belin le mouton, attirés par le bruit accoururent devant le spectacle d'Ysengrin tout sale. Ils se moquèrent tous de lui, en disant qu'il était bête, ridicule et crotté.
Rien ne sert de courir pour gagner si l'on n'est pas assez rusé pour éviter les moqueries.
Texte écrit par : Jules 5°B