5°B Tour Jean Sans Peur
L'éducation au Moyen-Âge
Le mercredi 10 octobre 2007, dans le cadre d'un travail en français et en histoire, les élèves de 5°B sont allés voir l'exposition sur "L'école au Moyen-Âge" qui avait lieu dans la Tour Jean Sans Peur datant de la fin de cette époque, soit le XVème siècle. Pour plus de renseignements sur ces deux sujets, vous pouvez consulter l'Album de photos intitulé "2007-10 Tour Jean Sans Peur" qui se trouve au bas de la colonne de droite.
A la suite de ce travail, les élèves ont écrit des textes, compte rendu ou texte d'imagination, à partir de la visite effectuée. En voici trois, choisis au vote par l'ensemble de la classe.
Un compte rendu de la visite
Le mercredi 10 octobre 2007 nous sommes allés en sortie à Paris visiter la Tour Jean Sans Peur. Nous avons commencé par visiter une salle où se trouvait la maquette du Palais de Jean Sans Peur au XVème siècle. Aujourd'hui, il ne reste qu'une simple tour d'un palais qui faisant près d'un hectare à l'époque de Jean Sans Peur. Ce roi avait fait construire une muraille qui faisait le tour de la ville, ce qui lui permettait de faire le tour de son royaume à l'abri des bandits et du peuple qui se révoltait.
Nous avons ensuite monté un long escalier à vis (tournant) dont les marches étaient faites d'une pierre très précieuse car très chère. Sur les murs et sur les marches se trouvaient des petites marques laissées par les tailleurs de pierre de l'époque. C'était une sorte de marque qui permettait de prouver le passage de tel ou tel ouvrier afin qu'il puisse être payé.
Une fois les escaliers à vis terminés, nous sommes entrés dans la chambre de Jean Sans Peur. Nous y avons vu les toilettes d'époque appelées : les latrines. Jean Sans Peur étant un Roi très riche, avait ses latrines personnelles. Il s'asseyait sur une sorte de pot, faisait ses besoins qui tombaient du dernier étage où se trouvait sa chambre, jusqu'au sous-sol où se tenaient " les ouvriers de nettoyage".
Nous sommes ensuite descendus au sous-sol pour voir une exposition représentée par des textes qui nous expliquaient la vie d'école à cette époque. Il y avait aussi une classe avec un élève assis devant une tablette de bois, face à son Maître personnel. Les élèves ne pouvant écrire sur du papier parce qu'il était trop cher, devaient se contenter d'un tablette de plâtre ou de cire sur lesquelles ils gravaient leur leçon avec un petit bout de bâton. Il devaient donc tous retenir de tête car ils devaient tout effacer pour recommencer le lendemain.
J'ai personnellement apprécié cette sortie car tout était très bien illustré, ce qui nous permettait de mieux comprendre.
Texte écrit par : Christelle 5°B
Deux textes d'imagination retraçant les moments principaux de la journée d'un écolier du Moyen-Âge
Moi, Marcel fils d'artisan
Aujourd'hui, 19 novembre 1410, moi, Marcel, fils d'artisan, allai à l'école pour la première fois. Quelle pression ! Cette journée restera toujours gravée dans ma mémoire ! Nous avons, mes camarades et moi, écrit sur une tablette de cire posée sur une tablette de bois - ce qui n'est pas très confortable- . Nous avons aussi appris à compter avec la main gauche en nous aidant du comput digital. Il faut compter en baissant les doigts en partant du petit doigt jusqu'au pouce.
Mon Maître m'a dit que les mathématiques étaient importantes pour étudier la musique et l'astronomie. La chose qui ne m'a pas plu, c'est que dans l'apprentissage du chant un enfant reste seulement jusqu'à dix ans, car généralement après cet âge la voix mue.
Ah ! Oui ! J'allais oublié de vous dire qu'on a aussi appris à lire à partir d'une prière. Moi, je veux être artisan comme mon père, même si papa ne veut pas. Sur ce, je dois aller me laver. Donc, au revoir !
Texte écrit par : Jephté 5°B
Le jeune noble à l'école
C'était une soirée de décembre 1409. Ce soir-là, mon père le Seigneur Harry, ma mère Dame Harriette et moi étions en train de manger.
Tout à coup, mon père se leva de sa chaise et dit : "Fils, demain est un grand jour, demain tu iras à l'école où le moine t'enseignera la lecture, le calcul, peut-être l'écriture et plein d'autres choses encore pour que tu puisses me remplacer en tant que seigneur."
Quand j'entendis cette nouvelle, je me réjouis d'avance de pouvoir enfin aller à l'école. Le lendemain, je me réveillai très tôt pour aller à l'école monastique du centre ville. Quand j'arrivai enfin, je fus très surpris de constater qu'il n'y avait que quatre élèves en classe. Je fis connaissance avec tous les élèves. Bizarrement, ils n'étaient pas ravis d'aller à l'école et quand je leur demandai pourquoi, ils me répondirent :
- Tu sais Adel, dans ces écoles, ils sont très très sévères.
- Mais ça ne me fait pas peur ! Répondis-je.
A ce moment-là, le Maître arriva et nous fit entrer. D'abord, nous apprîmes à compter avec les doigts. Mon copain passa au tableau et malheureusement il reçut un coup de bâton, celui utilisé par le Maître, c'est à dire un coup de férule, parce qu'il répondait en pensant à autre chose et donc se trompait. Cette image me choqua. Heureusement pour moi, la veille, mon père m'avait appris un petit peu à compter, ce qui m'aida quand je passai à mon tour au tableau.
En cours d'année, j'appris à lire, à compter, à chanter des prières et à écrire. Pour rendre hommage à mon père, je décidai lors de la guerre entre la France et l'Angleterre de prendre l'initiative de devenir Seigneur à mon tour et de rendre l'école obligatoire pour tous les enfants.
Texte écrit par : Adel 5°B