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20 novembre 2007

5°B Tour Jean Sans Peur

L'éducation au Moyen-Âge

Le mercredi 10 octobre 2007, dans le cadre d'un travail en français et en histoire, les élèves de 5°B sont allés voir l'exposition sur "L'école au Moyen-Âge" qui avait lieu dans la  Tour Jean Sans Peur datant de la fin de cette époque, soit le XVème siècle. Pour plus de renseignements  sur ces deux sujets, vous pouvez consulter l'Album de photos intitulé "2007-10 Tour Jean Sans Peur" qui se trouve au bas  de la colonne de droite.

A la suite de ce travail, les élèves ont écrit des textes, compte rendu ou texte d'imagination, à partir de la visite effectuée. En voici trois,  choisis  au vote par l'ensemble de la  classe.

Un compte rendu de la visite

Le mercredi 10 octobre 2007 nous  sommes  allés en sortie à Paris visiter la  Tour Jean Sans Peur. Nous avons commencé par visiter une salle où se trouvait la  maquette du Palais de Jean  Sans Peur au XVème siècle. Aujourd'hui, il ne reste qu'une simple tour d'un palais qui  faisant près d'un hectare à l'époque de Jean  Sans Peur. Ce roi avait fait construire une muraille qui faisait le tour de la  ville, ce qui lui permettait de faire le tour de son royaume à l'abri des bandits et du peuple qui se révoltait.

Nous  avons  ensuite monté un long escalier à vis (tournant) dont les marches étaient faites d'une pierre très  précieuse car très  chère. Sur les murs  et sur les marches se trouvaient des  petites marques laissées par les tailleurs de pierre de l'époque. C'était une sorte de marque qui permettait de prouver le passage de tel ou tel ouvrier afin qu'il puisse être payé.

escaliervouteTour

Une fois les escaliers à vis terminés, nous sommes entrés dans la chambre de Jean Sans Peur. Nous y avons vu les toilettes d'époque appelées : les latrines. Jean Sans Peur étant un Roi très riche, avait ses latrines personnelles. Il s'asseyait sur une sorte de pot, faisait ses besoins qui tombaient du dernier étage où se trouvait sa chambre, jusqu'au sous-sol où se tenaient " les ouvriers de nettoyage".

Nous sommes ensuite descendus au sous-sol pour voir une exposition représentée par des textes  qui nous expliquaient la vie d'école à cette époque. Il y avait aussi une classe avec un élève assis devant une tablette de bois, face à son Maître personnel. Les élèves ne pouvant écrire sur du papier parce qu'il  était trop cher, devaient se contenter d'un tablette de plâtre ou de cire sur lesquelles ils gravaient leur leçon avec un petit bout de bâton. Il devaient donc tous retenir de tête car ils devaient tout effacer pour recommencer le lendemain.

J'ai personnellement apprécié cette sortie car tout était très bien illustré, ce qui nous permettait de mieux comprendre.

Texte écrit par : Christelle 5°B

Deux textes  d'imagination retraçant les moments principaux de la journée d'un écolier du Moyen-Âge

Moi, Marcel fils d'artisan

Aujourd'hui, 19 novembre 1410, moi, Marcel, fils  d'artisan,  allai  à  l'école pour la première fois. Quelle pression ! Cette journée restera toujours gravée  dans ma mémoire ! Nous avons, mes camarades  et moi, écrit sur une tablette de cire posée sur une tablette de bois - ce  qui  n'est pas très  confortable- . Nous avons aussi appris à compter avec la main gauche en nous aidant du comput digital. Il  faut compter en baissant les  doigts en partant du petit doigt jusqu'au pouce.

Mon Maître m'a dit que les mathématiques étaient importantes pour étudier la musique et l'astronomie. La chose qui  ne m'a pas plu, c'est que dans l'apprentissage du chant un enfant reste seulement jusqu'à dix ans, car généralement après cet âge la voix  mue.

Ah ! Oui ! J'allais oublié de vous dire qu'on a aussi appris à lire à partir d'une prière. Moi, je veux être artisan comme mon père,  même si papa  ne veut pas. Sur ce, je dois aller me laver. Donc, au  revoir !

Texte écrit parJephté 5°B

artisan

Le jeune noble à l'école

C'était une soirée de décembre 1409. Ce soir-là, mon père le Seigneur Harry, ma mère Dame Harriette et moi étions en train de manger.

Tout à coup, mon père se leva de sa chaise et dit : "Fils, demain est un grand jour, demain tu iras  à l'école où le moine t'enseignera la lecture, le calcul, peut-être l'écriture et plein d'autres  choses encore pour que tu puisses me remplacer en tant que seigneur."

Quand j'entendis  cette nouvelle, je me réjouis  d'avance de pouvoir enfin aller à l'école. Le lendemain,  je me réveillai très  tôt pour aller à l'école monastique du centre ville. Quand j'arrivai enfin, je fus très  surpris  de constater qu'il n'y avait que quatre élèves en classe. Je fis  connaissance avec tous les élèves. Bizarrement, ils n'étaient pas ravis d'aller à l'école et quand je leur demandai pourquoi, ils  me répondirent :

- Tu sais Adel, dans ces écoles, ils  sont très  très  sévères. 

- Mais  ça ne me fait pas peur  ! Répondis-je.

A ce moment-là, le Maître arriva et nous fit entrer.  D'abord, nous  apprîmes à compter avec les doigts. Mon copain passa au tableau et malheureusement il reçut un coup de bâton, celui utilisé par le Maître, c'est à dire un coup de férule, parce  qu'il répondait en pensant à autre chose et donc se trompait. Cette image me choqua. Heureusement pour moi, la veille, mon père m'avait appris un petit peu  à compter, ce qui m'aida quand je passai à mon tour au tableau.

En cours d'année, j'appris à lire, à compter, à chanter des prières et à écrire. Pour rendre hommage à mon père,  je décidai lors de la  guerre entre la France et l'Angleterre de prendre l'initiative de devenir Seigneur à mon tour et de rendre l'école obligatoire pour tous les  enfants.

Texte écrit par : Adel 5°B

Chevalier

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